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jeudi 2 décembre 2010

Joséphine Pour la Beauté des Femmes est lauréate du deuxième appel à projets de la Ville de Paris

L'association Joséphine Pour la Beauté des Femmes est lauréate du deuxième appel à projets de la Ville de Paris pour le développement de l'économie solidaire et de l'insertion.

Pour contacter Seybah Dagoma, Adjointe au Maire de Paris chargée de l'Économie Sociale et Solidaire Conseillère de Paris (1er arrondissement) seybah.dagoma@paris.fr


[25/11/2010]Voici les 9 lauréats du deuxième appel à projets de la Ville de Paris pour le développement de l’économie sociale et solidaire et de l’insertion. Il vise à soutenir des initiatives prises par des structures existantes et à encourager l’émergence de nouvelles, dans le secteur. Suite à cet appel, 35 candidatures ont été reçues entre le 1er avril 2010 et la date de clôture, le 30 juin 2010.


Ces projets concernent des sujets très divers et notamment les secteurs des services à la personne, de la culture, de l’artisanat, de la mode, des transports, du lien social et de la solidarité numérique.

Plusieurs formes de soutien ont été accordées aux projets distingués :

L’aide financière au démarrage ou au développement concerne :

L’Association Joséphine pour la beauté des femmes : 20 000 €
Des ateliers de mise en beauté, coiffure et maquillage, destinés à rendre la confiance chaque fois à un groupe de 7 à 10 femmes très démunies. Les prestations seront payantes, suivant un barème adapté à la capacité de paiement réduite des clientes et les intervenants seront bénévoles. Parallèlement, une équipe volante continuera à se rendre dans des associations plusieurs fois par mois. Contact : contact@josephinepourlabeaute.fr

La SCOP Bio Référencement Collectivités : 20 000 €
La création d’une centrale d’achat de produits biologiques et du commerce équitable pour la restauration collective sous la forme d’une entreprise d’insertion. En collaboration avec l’entreprise d’insertion la Table de Cana, des paniers de produits biologiques seront proposés aux particuliers. Contact :patrick.carrie@biocollectivités.com

Choc’Ethic Chocolat Paris : 8000 €
Un magasin de production et de vente de chocolat sous forme de confiserie, de boisson de dessert ou sous toute autre forme. Tous produits vendus proviennent du commerce biologique ou équitable. Le projet de l’entreprise, intitulé La pause Choc’Ethic, consiste à installer à côté des machines à café, dans des entreprises, des distributeurs de carrés de chocolat. Il est prévu que cette activité génère un poste d’insertion.

La Fondation de l’Armée du Salut : 15.000 € euros
Un projet de création d’une entreprise d’insertion au sein du Palais de la Femme, situé rue de Charonne (11e), que gère la fondation. L’objet de l’entreprise d’insertion est la gestion de la location des deux salles qualifiées d’établissement recevant du public (ERP). Ce projet générera la création de 7 postes d’insertion d’accueil et de service en salle, de manutention, de secrétariat administratif et de comptabilité. Contact : cgerome@armeedusalut.fr

Réseau 19 : 15.000 euros
Une entreprise d’ingénierie informatique qui accompagne les professionnels dans leurs besoins informatiques et numériques. Son objectif : ouvrir leurs prestations également aux particuliers et en diversifier la gamme. Elle prévoit ainsi d’ouvrir une boutique de vente de consommables et d’ordinateurs reconditionnés, un atelier de réparation ouvert au public, un point d’information, puis de collecter des déchets électriques et électroniques. Contact : mathieu.saunier@reseau19.fr

L’association Réseau Môm’Artre : 7.000 euros
Un service de halte-garderie offrant une prise en charge complète d’enfants après l’école, jusqu’à 20 heures, et proposant des activités artistiques. Le projet du Réseau Môm’Artre consiste à compléter le service de halte-garderie post-école par un parcours d’accompagnement vers l’emploi proposé aux mères isolées en difficulté, d’une part, et l’accueil entre 8h et 14h30 de leurs enfants de 1 à 3 ans, d’autre part. Pour 2011, il est prévu que 160 mères puissent bénéficier des 30 places ouvertes au titre de ce projet. Contact : chantal@momartre.com

Quant aux soutiens non financiers, ils peuvent prendre la forme de locaux, de partenariats, d’un accompagnement dans la rédaction des réponses aux appels d’offre pour mieux répondre aux marchés, d’un accompagnement pour la finalisation du projet et, enfin, le bénéfice de supports de communication gérés par la collectivité parisienne. Cela concerne :

L’association Toques et Partage prévoit l’ouverture en 2011 d’un restaurant sous forme d’entreprise d’insertion. L’action d’insertion de ce restaurant portera non seulement sur le recrutement mais également sur la clientèle reçue. En effet, au moins 20 % des repas servis seront offerts gratuitement à des personnes en situation d’exclusion.
Contact : TMCO@WANADOO.FR

L’association Les Cyclofficines Franciliennes, du réseau l’Heureux Cyclage Ile-de-France, anime un atelier de mécanique et de recyclage de vélos. Par le recyclage de vélos abandonnés, l’association vise la promotion de l’usage du vélo et le partage de l’espace public. Contact : contact@heureux-cyclage.org

Les Artisans du Monde Paris 14 : 15.000 euros
Une des antennes de la Fédération Artisans du Monde, acteur majeur de la promotion du commerce équitable. Son projet est de convertir en entreprise d’insertion l’activité de ce magasin. Contact : paris14@artisansdumonde.org



samedi 4 septembre 2010

MEETIC apporte son soutien à Joséphine: aufeminin.com 31 Mai 2010

http://www.aufeminin.com/ma-psychologie/femme-femmes-beaute-confiance-en-soi-soins-beaute-n55259.html


Leader de la rencontre, Meetic a décidé de soutenir l’association "Joséphine pour la beauté des femmes" qui aide les plus démunies à retrouver l’estime de soi, à travers des ateliers de mise en beauté.

 - Meetic soutient l’association Joséphine
Situation professionnelle précaire, difficultés personnelles pour nourrir et élever ses enfants, la population féminine est particulièrement fragilisée aujourd’hui. Difficile dans de telles conditions de prendre soin de soi. Pourtant, « se faire belle » ne relève pas uniquement de la coquetterie, au contraire : c’est un premier geste de respect et d’estime de soi.

C’est pour cela que Lucia Iraci, créatrice de l’association fondée en 2006, se bat. Pour rendre la beauté aux femmes les plus démunies, leur redonner confiance en elles en les réconciliant avec leur image et avec le plaisir de prendre soin d’elles. Grâce à ce premier soutien, "Joséphine pour la beauté des femmes" ouvrira d’ici quelques mois le premier salon de beauté social dédié aux femmes en situation précaire.

Proche de la condition féminine, Meetic est le premier groupe à soutenir cette association en apportant un soutien financier à la création du salon social.


Espérons que cette impulsion poussera d’autres partenaires à se lancer dans cette belle aventure… au nom des femmes.

Voir aussi http://josephinepourlabeautedesfemmes.blogspot.com/


jeudi 2 septembre 2010

LE LABYRINTHE DES MIROIRS : L'association Joséphine pour la beauté des Femmes, photos Diane Grimonet











Le mot esthétique est dérivé du Grec signifiant la sensation.

L' esthétique définit étymologiquement la science du sensible.

Fuir la misère d’un corps ou d’un visage pour en révéler une toute autre image, le même être sous d’autres projecteurs.

Retrouver des sensations. Une nouvelle rencontre avec soi-même, une redécouverte de soi, le retour d’un visage, d’un charme personnel, d’un corps osant.

En 2006, face aux difficultés des femmes en situation de précarité, Lucia Iraci décide de créer l’association Joséphine pour la beauté des femmes qui a pour objectif de « redonner un peu de joie aux femmes que la vie n’a pas épargnées. » Elle comprend leur désarroi, les ramène à la vie. Une fois par mois, Lucia ouvre son salon aux femmes en difficulté. En novembre 2010, Lucia Iraci ouvrira le premier salon social Joséphine pour la beauté des femmes à Paris.

Diane Grimonet va poser ses projecteurs, utiliser son expérience de la scène et du reportage, amener son témoignage personnel, et son regard sur ces femmes issues de toutes les couches de la société (cadres en recherche d'emploi, femmes victimes de violences, femmes des cités, mères isolées...).

Ce travail est mené avec le soutien du laboratoire photographique professionnel PICTO.

Diane Grimonet

http://www.dianegrimonet.fr/


mardi 27 juillet 2010

Témoignage: A l'attention de Lucia et de toute son équipe ! Des images dans le miroir.... Un certain 26 juillet 2010


Bonjour Lucia,


Un grand
MERCI pour ce moment de grâce, comme je l’écrivais à Evelyne Huard de FF, ce matin, que j’ai vécu dans votre salon hier. Que de bonheurs !

Se retrouver face à un miroir est de temps en temps désagréable parce qu’il est le reflet de votre intérieur ! Et dans la recherche d’emploi, les périodes de creux sont des périodes où rien ne va : pas d’appel, pas de RV, des réponses négatives aux courriers envoyés, le moral baisse et l’on se remet en cause : pourquoi? Suis je si mauvaise? Qu’est ce qui ne va pas? Et si des jours, l’image du miroir nous renvoie du positif : active toi, change tes méthodes, alors, nous décidons de prendre les choses à bras le corps et de tenter de trouver d’autres pistes. Mais le temps passe et certains jours, le ressort n’y est plus. Je pense que le moral et le physique se rejoignent très souvent et dans ces périodes de creux, on se trouve “moche”, on ne sort plus, on ne fait plus attention à son apparence extérieure ...

Et là, un mail de Force Femmes apparaît et vous donne la grande chance de vous rencontrer. Je me suis dit : c’est une chance incroyable d’aller se “mettre en beauté” comme le résumait si joliment Christian hier. On se reprend, on s’habille et l’on se rend chez “vous”. L’insolite, le lieu déjà, au fond de cette petite cour, en toute intimité et discrétion. On se sent bien au delà des regards et des bruits de la rue, presque chez soi. Quelques personnes attablées et l’on se présente... voilà, comment a démarré ma superbe journée, hier.

Elle s’est poursuivie comme dans un rêve, chacun a pris ses marques. D’autres personnes sont arrivées, les unes se connaissant, les autres se rapprochant au fur et à mesure de la journée et le calme du début de journée s’est transformé en un vrai essaim d’abeilles. Certaines travaillant, d’autres, se faisant chouchouter. Chacun a pris son envol, les sourires, les exclamations, les émerveillements, les questions, les conseils, les discussions sur tout, les confidences et.... les fous rires à tel point que la pauvre Sylvie se demandait comment elle allait poursuivre ses manucures qui exigent tant de précision !

Que de bonheurs, Lucia dans cette simplicité, dans ce professionnalisme que vous nous avez offert avec votre sympathique équipe, dans ces échanges qui partaient dans tous les sens mais qui nous ont permis de parler, de se laisser aller sans avoir peur du jugement et surtout, de nous trouver “belles”, toutes, les unes après les autres, au fur et à mesure du travail que vous effectuiez. Ces “mains” qui nous ont redonné la sensation de “bien dans notre peau”, ce reflet de jolies images dans le miroir, ce reflet de femmes heureuses et fières de l’être !

Je suis repartie la “tête haute”, j’avais envie que les gens me voient “heureuse”. J’ai marché jusqu’à Havre Caumartin et je me disais : “oui, la vie est belle, que de belles personnes, tiens toi droite, crois- y , tout peut arriver ...”.

Merci à vous tous pour votre immense générosité et votre beauté du cœur (celle là, elle se vit et vous l’avez).

Je ne vous ai même pas souhaité de Bonnes vacances... Alors, j’y remédie aujourd’hui. Profitez en bien, vous les méritez grandement !

Je reviendrai vous voir, ne serait ce que pour échanger, avoir de vos nouvelles et découvrir votre projet de Barbès. Si vous avez besoin de bénévole : je ne sais ce que je pourrai vous apporter mais je vous dirai simplement si je peux le faire et ce sera avec grand plaisir, Lucia. N’hésitez pas.

Encore Merci à “Joséphine”....

Un portrait de Lucia Iraci et son engagement pour les femmes sur le magazine online psychologies.com

Cliquez sur l'image ou ici pour lire l'article complet.

vendredi 21 mai 2010

Newsletter mai 2010



NEWSLETTER MAI 2010


Le mot de la présidente

« L'estime de soi passe par la beauté, et ce n’est pas toujours une histoire tendre. Elle est pourtant un passeport obligatoire pour franchir différentes étapes de la vie sociale »… Lucia Iraci


1. L’actualité de l’association

Nous sommes heureux de vous annoncer que Meetic, site leader de la rencontre en ligne, très investi par ailleurs dans la cause féminine, est désormais partenaire de l’association.

Notre nouvel allié apportera son soutien financier et projette à plus long terme d’offrir aux inscrites qui le souhaitent la possibilité de participer à la dynamique de l’association.

Le site nous fera bénéficier de son expertise lors de nos réunions, tables rondes ou événements, et réciproquement!

Nous sommes par ailleurs très honorés de vous informer que des parrains et marraines ont rejoint l’association :

- Geneviève Brisac, écrivain

- Marie-Françoise Colombani, éditorialiste, magazine Elle

- Lola Doillon, réalisatrice

- Claire Fournier, journaliste télévision, «C’est Notre Affaire»,France 5

- Olivier Gangnard, chef de Cabinet, Mairie de Paris, chargé du Tourisme et des nouveaux médias

- Axelle Lafont, comédienne, humoriste et réalisatrice

- Christine Lanoe, directrice des ressources humaines de Venteprivée.com

- Mâkhi Xenakis, sculpteur

2. Le développement de notre projet

Meetic a rejoint la Macif en tant que partenaire financier de l’association : une étape supplémentaire vers la réalisation d’un projet qui se révèle chaque jour un peu plus nécessaire et légitime.

D’autre part, comme l’association souhaite aussi accompagner les femmes dans leur parcours professionnel, nous envisageons de mettre au point un partenariat triangulaire avec la Fondation Elle et une école de coiffure.

Ce dispositif permettrait de prendre en charge les formations des femmes qui veulent s’orienter vers les métiers de la beauté.

Par ailleurs, l’association cherche très activement des locaux auprès des mairies et des bailleurs sociaux, car l’objectif d’ouvrir son premier salon social parisien en septembre 2010 est plus que jamais d’actualité.

Pour cela, nous sommes actuellement en relation étroite avec la Mairie de Paris. Désireuse d’être un soutien actif, la Ville de Paris nous accompagne également sur la résolution de certaines questions-clés.

Par exemple : comment accueillir les femmes qui pousseront directement la porte du Salon social sans y avoir été envoyées par l’une des associations partenaires ?

3. Nos besoins

Le projet « Joséphine pour la Beauté des Femmes » est très bien perçu par un nombre croissant de partenaires potentiels. Mais pour que l’action de l’association puisse toucher encore davantage de femmes en situation de précarité, nous devons :

- Trouver notre local pour l’ouverture du premier Salon Social à Paris

- Etablir des relations avec d’autres partenaires financiers, afin d’inscrire le projet « Joséphine pour la Beauté des Femmes » dans une véritable pérennité.

- Construire des liens supplémentaires avec le tissu associatif local. L’action de l’association n’a de sens que si elle complète celle des acteurs sociaux et culturels déjà implantés.

4. Notre agenda

Prochain atelier de « Joséphine pour la Beauté des Femmes »

le 31 mai 2010 : Lucia Iraci (coiffure) et Fabienne Antoniewski (maquillage) s’occuperont de la mise en beauté de 10 femmes envoyées par des associations partenaires.

5. Dans la presse ces deux derniers mois

Mai 2010

- Le Monde magazine

- La Sicilia Agrigenta

- L’Éclaireur

- Le Parisien

Avril 2010

- L’Express.fr

- Glamour

6. Nous contacter

http://josephinepourlabeautedesfemmes.blogspot.com/

Lucia Iraci, Présidente

liraci@noos.fr

Maya Wendling, Directrice du Business Développement 06 60 38 81 04

Maya.wendling@josephinebeaute.fr

Stéphane Saclier, Directeur de la Communication 01 77 10 32 09

stephane@stephanesaclier.com


Lettre de Mâkhi Xenakis, Sculpteur, Marraine de l'association

mardi 18 mai 2010

Nos Marraines et nos Parrains

Contrairement aux rumeurs dans la presse italienne, Isabelle Adjani n'est pas marraine de l'association, et nous n'avons à aucun moment prétendu qu'elle était marraine.

Nous avons le plaisir de compter parmi nos Marraines et Parrains les personnalités suivantes:

- Geneviève Brisac, Écrivain

- Marie-Françoise Colombani, Editorialiste, magazine ELLE

- Lola Doillon, Réalisatrice

- Claire Fournier, Journaliste télévision sur France 5 " C'est notre affaire"

- Olivier Gangnard, Chef Cabinet, Mairie de Paris chargé du Tourisme et des nouveaux Médias locaux.

- Axelle Laffont, Comédienne, Humoriste et réalisatrice.

- Christine Lanoe, Directrice des ressources humaines de Vente Privée.com

- Mâkhi Xenakis, Sculpteur


lundi 5 avril 2010

Lucia Iraci et l'association Joséphine pour la Beauté des Femmes sur BFM TV le 5 Avril 2010

BFM TV

Merci Julie Charpentrat pour cette dépêche AFP parue mardi 30 mars 2010

Des ateliers beauté pour femmes au chômage : "la frivolité utile"
Par Julie CHARPENTRAT
PARIS, 30 mars 2010 (AFP) - Catherine Moysson, 56 ans, est rayonnante. Elle vient de passer entre les mains expertes de Lucia Iraci, coiffeuse de renom, qui, une fois par mois, reçoit gratuitement des femmes en difficulté, dans son salon niché au coeur d'un quartier chic de Paris. "Je trouve mes cheveux moches", disait Catherine quelques minutes plus tôt, l'air un peu triste. "Non, ils sont fins, c'est tout", lui avait répondu, concentrée, Lucia Iraci avant de s'affairer, ciseaux et peigne en main. "Pour les entretiens d'embauche, la queue de cheval, on oublie, vous laissez les cheveux sur les épaules", lui conseille aussi Lucia, frêle cinquantenaire aux boucles blond vénitien, qui coiffe habituellement ses clientes pour près de 150 euros dans le VIe arrondissement. C'est le concept des "ateliers beauté" du lundi : redonner confiance en elles à des femmes qui ont souvent renoncé à se faire belles quand elles ont perdu leur emploi. Lucia espère aussi cette année lancer un "salon social", où les femmes pourront venir se faire "relooker" de la tête aux pieds pour une somme symbolique. "Quand on perd son travail, on perd son identité, on a tendance à se laisser aller, à traîner en jogging devant la télé", confirme Catherine, ancienne assistante personnelle d'une "personne célèbre" et qui cherche un emploi depuis huit mois. Et quand on passe un entretien d'embauche, "on vend son aspect extérieur avant même ses capacités professionnelles. C'est le premier passeport", témoigne Sonia, 49 ans, en attendant son tour. "Certaines femmes sont cassées par la vie. Ces ateliers doivent leur redonner de la force, une confiance en elles qui passe aussi par l'apparence", explique Véronique Morali, présidente de "Force femmes", une association qui aide les femmes de plus de 45 ans et les envoie régulièrement chez Lucia Iraci. Plus souvent touchées par l'emploi précaire, le temps partiel et même la pauvreté, les femmes sont aussi en moyenne 27% moins bien payées que les hommes et leur taux de chômage est plus élevé. Après 45 ans, elles ont encore plus de mal à retrouver un emploi. Chercher du travail, "c'est aussi une affaire de séduction, même inconsciente. Quand on est en entretien d'embauche, on séduit. Mais si on se présente avec le cheveux gras et des racines de 5 cm, avec un air triste, on transmet un mal-être, un manque d'assurance", dit encore Mme Iraci. Pour elle, l'atelier beauté, "c'est de la frivolité utile". Ces "codes de l'apparence", Elisabeth, 48 ans, en a fait les frais. Envoyée par une agence d'intérim pour un poste d'assistante de direction d'une grande entreprise, on lui conseille de s'habiller avec grand soin. "Mais j'en avais fait trop. Dans la salle d'attente, je voyais passer les employées, toutes habillées en noir alors que j'avais choisi de mettre de la couleur. Je me sentais décalée", raconte-t-elle. Véronique, 47 ans, ne veut pas dire depuis combien de temps elle cherche un emploi. Elle écoute, amusée, les conseils de la maquilleuse Fabienne Antoniewski, qui lui explique qu'avec des astuces simples, on peut parfaitement se maquiller avec des produits "premiers prix, dans la grande distribution". A quelques mètres de là, Catherine, tout sourire, n'en revient pas : "je suis rentrée avec une tête de cocker, je ressors avec une tête de star".